En 2012, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 21 mars Journée internationale des forêts. Cette journée est l’occasion de célébrer la forêt dans sa diversité et de faire prendre conscience de l’importance des différents types de forêts. Ce jour, la branche locale de Greenpeace a organisé sous un manguier, en partenariat avec les “Volunters de Greenpeace,l’association “les amis de la terre” et le Club environnement de l’Université de Yaoundé 2, une journée de sensibilisation du public autour du thème central: “Apprends à aimer les forets”.
A Soa, les responsables locaux de Greenpeace ont mobilisé étudiants,élèves,responsables de l’université,autorités administratives et traditionnelles et parlementaires jeunes. Entre danses,sketches,discours, chacun a compris que: “Lorsque nous buvons un verre d’eau, écrivons dans un cahier, prenons des médicaments contre la fièvre ou construisons une maison, nous ne faisons pas toujours le lien entre ces actions et les forêts. Pourtant, tous ces aspects de notre vie – et de nombreux autres – sont liés aux forêts, d’une manière ou d’une autre. Les forêts, leur gestion et utilisation durables des ressources, y compris dans des écosystèmes fragiles, sont en effet essentielles pour lutter contre le changement climatique et pour contribuer à la prospérité et au bien-être des générations actuelles et futures. Les forêts jouent également un rôle crucial dans la réduction de la pauvreté et dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD)”; a rappelé Madame Sylvie Djacbou, chargée de campagne pour la forêt à Greenpeace.
Cette année, la Journée internationale des forêts entendait promouvoir l’éducation pour apprendre à aimer les forêts. “L’éducation à tous les niveaux est fondamentale pour parvenir à une gestion durable des forêts et à la conservation de la biodiversité. Des forêts en santé sont en effet synonymes de communautés saines et résilientes et d’économies prospères”;a confié Sylvie Djacbou à l’Agence Digitale d’Informations Africaines(www.lescoopsdafrique.com)
Messages clés
Rassemblés pendant près de quatre heures à l’entrée principale du campus de l’université de yaoundé2 à Soa, des milliers de participants à la journée de sensibilisation organisée par GreenPeace en partenariat avec le club environnement de l’université de yaoundé2,les amis de la terre,les Volunters de Greenpeace, tous ont Compris nécessité qu’il faut maintenir nos forêts en bonne santé pour notre avenir. Les forêts seront plus importantes que jamais alors que la population mondiale atteindra 8,5 milliards d’ici 2030.
S’adressant au public,la chargée de campagne pour la foret à Greenpeace a rappelé

que:”Nous ne sommes jamais trop jeunes pour commencer à apprendre sur les arbres. En aidant les enfants à entrer en contact avec la nature, les générations futures seront plus conscientes des avantages des arbres et des forêts, ainsi que de la nécessité de les gérer d’une manière durable”.
Pour Sylvie Djacbou:”Les connaissances modernes sont tout aussi essentielles à la santé des forêts que celles traditionnelles. Les forestiers doivent bien connaître et comprendre la nature, mais doivent également apprendre à utiliser les technologies de pointe pour que les forêts soient bien surveillées et gérées de manière durable.Investir dans l’enseignement forestier peut ainsi assurer un monde meilleur aux générations futures. Les pays peuvent aider à faire en sorte que des scientifiques, des décideurs, des forestiers et des communautés locales s’emploient à mettre fin à la déforestation et à restaurer les paysages dégradés”.
Enfin,pour la porte-parole du Club environnement de l’Université de Yaoundé 2:”Les femmes et les hommes devraient avoir un accès égal à l’éducation forestière. La parité hommes-femmes dans l’éducation forestière donne aux femmes rurales le pouvoir de gérer les forêts de manière durable et d’avoir ainsi un impact positif considérable sur l’ensemble de la planète”.
Au Cameroun,Greenpeace Afrique célébrait la journée internationale des forets quelques jours seulement après que le Fonds souverain norvégien – le plus important au monde – a retiré son investissement d’Halcyon Agri Corporation – le géant du caoutchouc basé à Singapour, en raison des risques financiers liés à la déforestation tropicale.
On se rappelle que Greenpeace Afrique avait exposé les impacts de la plantation camerounaise d’Halcyon Agri, Sud Cameroun Hévéa (Sudcam), sur l’écosystème et sur les communautés locales et autochtones. Le déplacement des communautés Baka sans compensation adéquate ni plan de réinstallation, l’intimidation des lanceurs d’alerte, l’absence d’une zone tampon clairement définie pour permettre aux communautés voisines de subvenir à leurs besoins et la grande opacité du projet exigent une réparation urgente.