Le procès qui sera à sa troisième audience en appel ce mardi à la cour d’appel du Littoral à Douala fait suite à un verdict du tribunal de première instance de Douala –Ndokoti, verdict rendu le 14 février 2017 en défaveur du journaliste qui, malgré des preuves (500 documents et une liste de huit témoins ) déposés au tribunal, le juge avait tout de même prononcé le verdict au profit du tout puissant exploitant forestier qui use et abuse des populations riveraines de Nkol-Nguet.
Non satisfait de ce verdict qui le condamnait à six mois d’emprisonnement avec sursis pendant rois et à payer près de 30 millions de fcfa à la société fipcam et son DG,le journaliste avait immédiatement levé appel pour que justice soit redite au niveau de la cour d’appel.
Selon quelques indiscrétions, Nestor Nga Etoga avait,au cours de ses investigations, découvert que les responsables de la société Fipcam pratiquaient l’exploitation illégale des forets , se livrent à la destruction de la nature, transporte le bois interdit nuitamment et au besoin fait convoyer ses camions grumiers par des agents de sécurité corrompus.Le journaliste aurait refusé de se faire corrompre par Fipcam et ses dirigeants qui lui auraient fait des propositions alléchantes. Selon les observateurs,le ministère en charge des forets n’a jamais réellement condamné cette société.
En rappel,Nestor travaille comme correspondant au Cameroun du journal français Le Point,correspondant du site tchadien alwihdainfo.com et par ailleurs directeur de publication de l’hebdomadaire d’investigations Le Renard.Nous y reviendrons.