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A Maroua,une exception dans un capharnaüm

Voici un article sur un modèle isolé voire classique d'un dépôt des archives publiques au Cameroun. Il s'agit des archives historiques destinées à des recherches rétrospectives. Le cas des archives administratives reste, à ce titre, doublement à plaindre. Par notre consultant,Pierre Essomba Mbida(Archiviste professionnel)

Nestor Nga Etoga by Nestor Nga Etoga
30 août 2019
in Actualités, Culture, Editorial
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Pour la première fois dans le récit de l’administration du pays, le titre de chef de service provincial des archives se découvre parmi d’autres responsabilités dans un texte ministériel. Il s’agit de l’arrêté n° 26/Minfoc/CAB du 18 janvier 1989, portant nomination des responsables dans les services extérieurs du Ministère de l’Information et de la Culture. Une fois confirmé dans son poste à Maroua, M. Noubossé Edouard va aussitôt multiplier les initiatives pour créer, au sein de son service, un dépôt des archives provinciales. Une habitation en location, destinée à d’autres fins, lui ouvre les portes au quartier Lopéré-Betrès à une cinquantaine de mètres de l’hôtel Maroua Palace. Le regretté Garga Yacoubou est désigné chef de bureau de cette unité administrative naissante. C’est à ce titre qu’il réceptionne, au courant du mois d’octobre 1992, le premier transfert d’une trentaine de mètres linéaires d’archives historiques provenant de la Préfecture de Maroua. Ce gros paquet de documents est déposé à même le sol, en attendant qu’une commande d’un rayonnage en bois soit tôt ou tard livrée par le travail d’une menuiserie de la place. Les candidats des environs plongés dans la rédaction de leur mémoire de maîtrise ou de doctorat mis au parfum vont, à la hâte,  en faire un pis-aller. C’est la ruée vers un gisement de papiers précieux. Chacun y va avec ses deux mains et à sa manière, avec la détermination de remuer ciel et terre, cela donne lieu à une manipulation hasardeuse et désordonnée qui durera aussi longtemps que la persévérance de chaque poule parviendra à y retrouver au moins un de ses poussins. L’effort de mise en ordre de ces documents déjà en vrac qui aura lieu en 2006, succède à la décision de réunir des documents selon leur nature diplomatique, en les reliant à l’aide d’une ficelle, une tâche entreprise d’avance par M. Yacoubou : les procès-verbaux, les rapports, les correspondances…, sont arbitrairement associés sans que le contenu ou l’objet de chacune des pièces citées la prédispose à une telle contiguïté ! Des publications, des exposés, des mémoires ou des thèses produites à partir de recherches effectuées uniquement dans ce type de fonds d’archives échappent, dans leur démarche intellectuelle, à la rigueur scientifique en filiation avec une approche entièrement en marge de l’esprit cartésien. Par conséquent, les résultats recherchés par un tel procédé sont fondés à en être réduits aux hypothèses. Le traitement archivistique ou scientifique des archives permet aux différents clients des archives d’avoir accès à des preuves irréfutables en lien avec une affaire administrative dénotée et pas seulement à des éléments de preuve dépendants de ladite affaire. Car, un document d’archives pris comme un corps isolé, n’a aucun intérêt en lui-même indépendamment du contexte dans lequel il a été créé.    

En 2007, Madame Ama Tutu Muna alors Ministre de la Culture visite les Archives Régionales de Maroua, accompagnée de M. Amadou Tidjani, gouverneur de la Région de l’Extrême-Nord, ravie de la qualité du travail de classement des documents accompli, elle va allouer une dotation spéciale pour embellir le cadre de travail. M. Oumarou Mana Madi, Délégué régional de la Culture, étant porté, comme d’habitude, à ne point nager entre deux eaux bref, à y mettre du sien, il va visiblement transformer l’architecture traditionnelle du lieu à un rutilant Dépôt des archives régionales. Le Dépôt possède une salle de lecture, un magasin, un local servant office de bureau administratif disposé à fonctionner à l’aide d’un ordinateur, d’une imprimante et d’une photocopieuse (encore dans les nuages !), question de parer à la fuite ou à la perte des documents importants, s’il faut chaque fois courir le risque de sortir certaines pièces d’archives du Dépôt pour produire les photocopies lorsque les chercheurs en sollicitent. Il y a pour le comble des avantages, un répertoire numérique en lien avec le fonds d’archives traité en adéquation avec une tranche chronologique des faits allant de 1920 à 1983 car, il n’est pas question de courir chaque fois après un merlan blanc. C’est le seul dépôt d’archives historiques sur l’ensemble du territoire national qui est détenteur d’un tel instrument de recherche propre à l’administration des archives. Par ailleurs, dans l’impossibilité matérielle de pouvoir remettre les documents dans l’ordre initial commandé par le mécanisme de leur création ou celui de leur utilisation première qui est déjà complétement détruit par un maniement répétitif et sans ménagement, il paraissait alors concevable de bâtir chaqu’article à l’aide des papiers susceptibles de donner des détails avérés, même si ceux-ci ne sont pas cohérents, sur un évènement historique précis. Cela s’appelle « la récupération » en archivistique. L’accès aux Archives Régionales est gratuit mais, la consultation des articles requiert le visa du Délégué régional des Arts et de la Culture. Ceux-ci communiquent entre autres informations fiables, l’exercice des chefferies traditionnelles pendant et après la colonisation, le regroupement pour le départ à la Mecque et pour le retour des pèlerins musulmans de ce lieu saint, les litiges frontaliers entre les villages limitrophes des pays voisins… Parmi les nombreux gens de lettres qui ont fait, aussitôt après la publication du répertoire, des recherches aux Archives Régionales pendant une période allant de dix jours d’affilée à un mois, se trouvent les Profs Saïbou Issa, Christian Seignobos, Pahimi Patrice… ;  Mesdames Telakne Bernadette (doctorante), Devon Golaszewski, historienne de nationalité américaine ; MM. Sambo Armel, Abdoul-Aziz Yaouba (enseignants-chercheurs), Abdourhaman Ibrahim (doctorant) etc.  

En 1993, la Province de l’Extrême-Nord devient la Région de l’Extrême-Nord. C’est donc à partir de cette année-là que le Dépôt a revêtu sa désignation actuelle. La création de l’Université de Maroua en 2008 et l’ouverture successive des Ecoles annexes n’a fait que raffermir ou rehausser son rôle de centre de recherche documentaire. Cette hypothèse se confirme chaqu’année au regard du nombre croissant d’exemplaires de mémoires inspirés des archives régionales et qui occupent aujourd’hui une vaste partie du rayonnage du magasin de l’office. Durant notre stage archivistique à l’ex-Direction des Archives Nationales de France à Paris en 1999, la salle des « inventaires » où se conservent au CARAN (Centre d’Accueil et de Recherche des Archives Nationales) les différents types d’instruments de recherche provenant presque du monde entier, quelle que soit la langue officielle de travail. Le Cameroun faisait compagnie, après 46 ans de cafouillis dans une profession, avec les rares pays francophones détenteurs d’un service des archives historiques n’ayant aucun instrument de recherche sur cette vitrine voire nulle part ailleurs ! Il s’agit bel  et bien de faire concrètement la pige à ces docteurs « omniscients », veufs clairement de toute moralité professionnelle, qui s’épuisent depuis des décennies dans la spécialité, à avoir la tête sur les épaules. Tout bien pesé, M. Nyam Etienne assisté de M Ibrahima Kalilou, diplômés tous les deux de l’Esstic de Yaoundé, assurent au quotidien et pendant les heures ouvrables le bon fonctionnement des Archives Régionales de Maroua.       

Tags: archivescamerounMarouaPierre Essomba Mbida

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Comments 1

  1. Avatar Nyam Étienne says:
    3 ans ago

    J’apprécie bien vos efforts de restitution de l’histoire des archives régionales de Maroua. Cependant que bien de détails ont été omis ou sont erronés.
    M. Nyam Etienne, chef de service des archives, du livre et de la lecture publique, est un ancien de l’esstic. M. Kakilou Ibrahima par contre n’a pas été formé à l’esstic, il vient plutôt de l’Université de Ngaoundéré.
    Ce fonds n’a pas non plus déjà été entièrement numérisé comme vous pensez le faire croire dans la mesure où la plus des dossiers ne sont pas vraiment constitués. La quantité documentaire numérisée l’aurait été par des particuliers que j’ignore à ce jour.
    Du temps de la Ministre Ama TUTU MUNA, Ces archives régionales de Maroua ont connu une réhabilitation matérielle digne ce ce nom avec achat de matériel et de la logistique de travail. M. NYAM, que je suis, a pris service en 2016 quand toute cette logistique tombé en panne

    Répondre

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