ISNI est le numéro de norme mondial certifié ISO pour identifier les millions de contributeurs aux œuvres créatives et ceux qui sont actifs dans leur distribution, y compris les chercheurs, les inventeurs, les écrivains, les artistes, les créateurs visuels, les interprètes, les producteurs, les éditeurs, les agrégateurs, etc.

La mission de l’Agence internationale ISNI (ISNI-IA) est d’attribuer au(x) nom(s) public(s) d’un chercheur, inventeur, écrivain, artiste, interprète, éditeur, etc. un numéro d’identification unique persistant afin de résoudre le problème de l’ambiguïté du nom dans la recherche et la découverte; et diffuser chaque ISNI assigné à travers tous les répertoires de la chaîne d’approvisionnement mondiale afin que chaque œuvre publiée puisse être attribuée sans ambiguïté à son créateur partout où cette œuvre est décrite.
Le professeur René Joly Assako Assako fait donc désormais partie de 13,07 millions de personnes (dont 2,96 millions de chercheurs) bénéficiaire de la base de données ISNI qui est une ressource inter-domaines avec des contributions directes de 78 sources.
L’autre belle moisson ivoirienne
A son arrivée au Camerounais, le professeur titulaire de géographie urbaine des universités a expliqué à notre rédaction que sa mission en Cote d’Ivoire: “visait le projet de recherche sur la restructuration des quartiers d’habitat précaire des villes d’Afrique centrale et de l’Ouest”.
À Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire, René Joly Assako Assako a effectué durant son séjour, des enquêtes préliminaires conjointes dans six villes petites et moyennes, depuis Abidjan et en direction de la frontière Ghanéenne, à savoir : Bassam, Bonoua, Samo, Aboisso, Maféré, et Assinie.
L’Universitaire camerounais dit avoir noté :”une identité différentielle des problèmes urbains entre le Cameroun et la Côte d’Ivoire, à la différence de l’existence, en Côte d’Ivoire, d’une capitale politique créée de toutes pièces comme une ville nouvelle, à savoir Yamoussoukro”.
Selon un constat fait sur le terrain par l’Universitaire camerounais: “l’habitat précaire contrebalance de réels efforts d’urbanisation modernes, bien visibles dans les grandes villes, ainsi que dans la ville balnéaire d’Assinie. Les transports en commun sont bien fonctionnels et s’organisent sous le contrôle des services publics, le cas échéant, ce qui laisse une bonne marge de manœuvre aux opérateurs privés.Ce qui fait tout de même la différence, ce sont les aspects sociétaux”.
Le Vice-recteur chargé des enseignements, de la Professionnalisation et du Développement des Technologies de l’Information et de la Communication (VREPDTIC) à l’Université de Douala, pense que :” la structure de la population, quoiqu’obéissant à ce qui est la norme sur l’ensemble du continent africain au sud du Sahara, présente des spécificités en matière migratoire, avec des répercussions sur le tissu économique, surtout en ce qui concerne le commerce et les échanges, mais aussi l’artisanat, les paysanneries et l’agro-industrie”. Le professeur titulaire de géographie urbaine des universités fait remarquer que:” les grandes chaines de distribution dans leur quasi-totalité, appartiennent aux maghrébins et autres indopakistanais. Il en va de même pour le commerce de détail, qui semble être la propriété des mauritaniens. Les ouvriers agricoles et les commerçants ambulants sont quant à eux originaires du Burkina Faso, tandis que la restauration de rue, essentiellement une affaire de femmes, est partagée entre les autochtones ivoiriennes et les ressortissantes des autres pays d’Afrique de l’UEMOA, principalement le Bénin et le Togo” L’universitaire suggère l’idée d’un colloque conjoint, qui examinerait tous ces aspects.
Enfin, au cours de son séjour en Cote d’Ivoire,le Vice-recteur chargé des enseignements, de la Professionnalisation et du Développement des Technologies de l’Information et de la Communication (VREPDTIC) à l’Université de Douala, a pris part aux discussions lors du dernier séminaire des doctoriales.Avec ses paires,ils ont examiné les conditions éditoriales, en vue de la publication des meilleures thèses du Laboratoire V, dans le cadre du Réseau africain de recherche en urbanisation (RUBAFRIQUE), où le professeur René Joly Assako Assako collabore depuis 2012./.