La France, pays par excellence des droits de l’homme dans le monde, représenté au Cameroun par Son Excellence Christophe Guilhou, a toujours ouvertement pris fait et cause dans des affaires flagrantes de violation des droits de l’homme.
Le Syndicat des journalistes et Auxiliaires du Cameroun (SYJAC) et l’Union des Editeurs de la Presse en Ligne du Cameroun (UEPLC) s’inquiètent de l’indifférence du diplomate français face au rouleau compresseur monté contre le journaliste camerounais Nestor Nga Etoga de la part de Mr Stéphane Muller, citoyen français et Directeur général de la société d’exploitation forestière FIPCAM basée à Mfou dans le département de la Mefou-et-Afamba ; région du Centre du pays.
Le Syndicat des journalistes et Auxiliaires du Cameroun précise à titre d’information et de précisions que:”sur cette affaire concernant le Camarade NGA ETOGA Nestor, journaliste professionnel, le SYJAC porte à votre attention le fait qu’ayant voulu faire la lumière sur un meurtre camouflé et des cas d’abus et spoliation inacceptable du patrimoine forestier camerounais ainsi que de la population, il s’est retrouvé poursuivi en justice par la société d’exploitation forestière FIPCAM et son Directeur General MULLER Stéphane, de nationalité française. L’entreprise FIPCAM et son Directeur General MULLER Stéphane, dans 02 procédures judiciaires introduites au Tribunal de Première Instance de Ndokoti pour des faits de diffamation s’est vu débouté dans l’une des procédures. Malgré une documentation fournie à la Cour d’au moins 500 pages et 200 pages d’éléments de preuves ayant guidé le traitement de l’information pour la diffusion de l’enquête journalistique querellée jusqu’ici, l’un des juges de ce tribunal a trouvé mieux de bafouer le droit en prononçant une condamnation inique. Ladite condamnation ayant fait l’objet d’un Appel, reste en cours à la Cour d’appel du Littoral et dont la 16ème audience est prévue , 02 septembre 2020.Et dans la même veine, deux autres procédures judiciaires ont été ouverte contre notre camarade pour les faits similaires au Tribunal de Première Instance de Mfou, où le journaliste Nga Etoga Nestor est également attendu ce 24 juin 2020″.
C’est un imbroglio judiciaire qui dure depuis cinq ans. Le journaliste d’investigation Nestor Nga Etoga,par ailleurs Directeur général associé en charge des rédactions à l’Agence Digitale d’Informations Africaines(ADIA) avait été assigné en justice à l’époque où il officiait comme correspondant du journal français Le Point et Représentant du site tchadien www.alwihdainfo.com, par les dirigeants de la Société d’Exploitation forestière FIPCAM SAU, installée à Mfou dans une banlieue de la capitale politique du Cameroun.
Le péché du journaliste d’investigation est d’avoir résisté à plusieurs tentatives de corruption et choisir de dénoncer la spoliation des populations de la zone d’exploitation de cette entreprise.
Le refus des largesses à lui promises par les responsables de l’entreprise, vaut aujourd’hui au journaliste Nestor Nga Etoga, un procès à plusieurs têtes, dans le but de l’éprouver physiquement et financièrement.
Toutefois au nom de son intégrité et de la liberté d’information, le vice-président du Syndicat des Journalistes et Auxiliaires du Cameroun (SYJAC), par ailleurs Secrétaire Général de l’Union des Editeurs de la Presse en Ligne du Cameroun (UEPLC) est décidé à ne pas céder un iota de sa personnalité et de son professionnalisme acquis sous plusieurs années d’expérience.
Toutefois, Nestor bénéficie d’un chorus de la confrérie. Des organisations internationales telles que Reporter Sans Frontières(RSF), Protect Defenders, Media Legal Defence Initiative(MLDI),Amnesty International et DefendDefenders suivent particulièrement l’affaire.
Vivement que ce rouleau compresseur desserre son étau autour de l’un des rares et incorruptibles journalistes d’investigation que compte encore le Cameroun./.