Ce mercredi, la nouvelle en provenance de la place portuaire de Douala, la capitale économique du Cameroun, n’est pas passée inaperçue au 151,rue du Faubourg Saint Denis, Gare du Nord à Paris, siège social de l’Agence Digitale d’Informations Africaines (ADIA).
Selon les sources avisées sur la place portuaire de Douala, « le matériel roulant, les équipements et les 410 employés ; actifs du consortium Bolloré-APMT, qui opérait jusqu’au 31 décembre 2019 au terminal à conteneurs du port de Douala, à travers sa filiale Douala International Terminal (DIT), ancien concessionnaire et qui sont tombés dans l’escarcelle de la régie mise en place, seraient encore sans garantie sociale, sans assurance » ; a appris l’ADIA, éditrice des sites www.lescoopsdafrique.com et www.depechesdafrique.fr
La même source ayant requis l’anonymat a ajouté que : « la RTC n’a toujours pas en sa possession, des cartes grises des équipements roulants issus de DIT. Il est donc difficile à la Régie du Terminal à Conteneurs de s’offrir de nouveaux contrats d’assurance. Pire encore, les ex-employés de DIT reversés à la RTC ne sont toujours pas assurés, six mois après leur recrutement. Plusieurs parmi eux viennent d’être mis en congé technique. Le treizième mois qui leur était garanti à DIT est un lointain souvenir ». Vrai ou faux ?
Contacté aux premières heures de la matinée par l’Agence Digitale d’Informations Africaines, Rawul Simplice Minlo, journaliste, Responsable de la communication au Port Autonome de Douala a indiqué par message WhatsApp que : « Le Terminal à Conteneurs n’a pas de parc à véhicule, ni à l’époque de DIT. De plus, la RTC a renouvelé tous les contrats d’assurance de couverture de tous les risques d’exploitation dès le 1er janvier 2020 : assurance dommages, assurance responsabilité civile première et seconde ligne à hauteur d’une couverture de 30 milliards de fcfa ».
A la place portuaire de Douala depuis le 18 mars 2020, date de la fermeture des frontières aériennes, maritimes et terrestres, par les autorités gouvernementales à cause de la pandémie du coronavirus ; les activités sont au ralenties. Une source interne qui a requis l’anonymat indique une baisse drastique du taux des conteneurs import pleins sortis du terminal que pour ce qui est des conteneurs exports pleins entrés au terminal. Raison évoquée par notre source : « La RTC est noyée dans un amateurisme béat, elle peine à décoller, malgré la volonté affirmée de son directeur ».