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Au Cameroun,le directeur de la Sécurité Militaire sort de sa réserve

Le Colonel Joel Emile BAMKOUI vient de commettre un ouvrage intitulé « La corruption en Afrique subsaharienne. Enjeux géopolitiques et sécuritaires d’une économie transnationale. Crime organisé et menace globale » .Il s'agit d'un phénotexte subdivisé en deux parties de trois chapitres chacune, dont la première heuristique et la deuxième herméneutique. Voici l'ouvrage,tel que lu par le Capitaine de Frégate Cyrille Serge ATONFACK GUEMO ,Chef de Division de la Communication au Ministère camerounais de la Défense.

Nestor Nga Etoga by Nestor Nga Etoga
15 décembre 2020
in A La Une, Actualités, Culture, Droit et Liberté, Economie, Insécurité, Société
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“Merci de vous soumettre à cet exercice qui rentre désormais dans la pratique des usages éditoriaux.
Nous allons tout d’abord nous pencher sur la fiche d’identité de l’auteur pour mieux le connaitre et juger de son habilitation à aborder des questions géostratégiques d’une part et légitimer du caractère scientifique de ses analyses d’autre part.
Ainsi, l’auteur de l’ouvrage intitulé « La corruption en Afrique subsaharienne. Enjeux géopolitiques et sécuritaires d’une économie transnationale. Crime organisé et menace globale » est donc Emile Joël Bamkoui, officier supérieur de la gendarmerie nationale du grade de Colonel.
Cet Officier à l’expérience professionnelle particulièrement remarquable, diplômé de la première cuvée de l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre (ESIG), dispose en plus de plusieurs parchemins de référence dans les domaines aussi sensibles que la lutte contre le terrorisme, l’économie du crime organisé, le renseignement de Défense, la contre-ingérence, et la liste est loin d’être complète. Des qualifications toutes acquises dans de prestigieux Centre de Recherches et académie de réputation mondiale.
Vous conviendrez aisément avec moi que ce qui précède vient apporter une réponse claire à la capacité, ainsi qu’une cinglante validation de la légitimité du Colonel Joel Emile BAMKOUI, à porter des analyses à caractère scientifique sur des questions transversales de sécurité régionale, voire tout simplement de sécurité collective.
Pour en revenir à l’ouvrage, son niveau descriptif nous offre un phénotexte de 176 pages y compris la Préface qui aura été honorée de la belle plume de Monsieur le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense en personne, j’ai nommé BETI ASSOMO Joseph. Ce phénotexte est subdivisé en deux parties de trois chapitres chacune, dont la première heuristique et la deuxième herméneutique.
S’agissant de la première partie, elle balise le feuilleté par une sorte de profilage historique et structurel à la fois du crime organisé et de la corruption. Elle fait alors office d’état des lieux de l’objet d’étude dans la sémiosphère considérée qu’est l’Afrique subsaharienne.
Cet examen des fondements socio-historiques structurels se pose comme préalable à la saisie du modus operandi du crime organisé. Dans le cadre de cet exercice sensible, l’auteur va s’appuyer sur Carl Philipp Gottlieb Von Clausewitz, officier général et théoricien militaire prussien, qui pose le postulat suivant : « si l’on veut battre l’adversaire, il faut proportionner l’effort à sa force de résistance ». C’est ici que l’ouvrage consolide, d’entrée de jeu, tout son positionnement stratégique.
Qui dit stratégie présuppose un problème en amont. Et la corruption faisant partie des principales menaces à la stabilité du monde, elle risque, si des actions d’envergure pour l’éradiquer ne sont entreprises, d’impacter sérieusement la stabilité des relations internationales ainsi que le développement économique, politique, sociétal, militaire et environnemental des pays au sud du Sahara, pense le politologue Thierry Garcin.
De façon heuristique, l’auteur dresse un tableau des différentes activités criminelles à l’instar du narcotrafic de la cocaïne et l’héroïne, des réseaux de contrebande, de trafic humain et de migrants, braconnage flux de ressources minérales, trafic d’armes à feu, piraterie maritime et vol à main armées sur le plan d’eau, etc … activités auxquelles il attribue le développement, au niveau le plus concret, au crime organisé et au niveau le plus abstrait, à la corruption. Leurs circuits ne sont pas en reste dans cette étude.
Comme cela est de mise en matière de démarche argumentative, l’auteur pose le postulat selon lequel « la corruption est le pain bénit du crime organisé ». Dans ce circuit argumentatif, nous identifions clairement les éléments de preuves sur lesquelles l’auteur s’appuie pour sérier la corruption en deux catégories : la petite corruption et la grande corruption.
A ce niveau d’analyse, l’auteur affirme en filigrane que les cas de boko haram dans le septentrion camerounais, et de la crise sécuritaire dans les régions administratives du Nord-Ouest et du Sud Camerounais, relèvent quasi-systématiquement, de la grande corruption si l’on s’en tient tant soit peu à leur objet de quête respectif.
Il est tout aussi comptable à l’auteur la maitrise de l’appareillage des outils stratégiques qu’il déconstruit et reconstitue pour aboutir aux prolégomènes d’une théorisation du crime organisé et son cheval de Troie, la corruption, objet tout aussi complexe.
C’est ce qu’il appelle modèle de la toile d’araignée au regard de sa configuration.
Ce modèle est vérifié dans l’analyse des cas sus-évoqués qui tous, se déploient de manière fort identique allant d’un point fil conducteur à une structure porteuse centrale en ‘‘Y’’ à partir de laquelle les rayons et les spirales vont être progressivement construites.
C’est donc ici que se trouvent l’ingéniosité et l’inventivité de l’Afrique dans le développement du crime organisé. A l’observation, l’Afrique cesse d’être une terre de transit du crime pour progressivement s’ériger en cité idéale du crime que l’auteur désigne allégoriquement par le concept original de ‘’crimnetopia’’, une forme parasynthétique.
Le ‘’crimnetopia’’ apparait ici comme un macro-champ organisationnel, une cité idéale, une terre promise à l’intérieur de laquelle se développent allègrement des activités criminelles de tous genre.
Jean-François Gayraud dans ‘’Le monde des mafias. Géopolitique du crime organisé (publié chez Odile Jacob – Paris – 2008), décrit en effet le ‘’crimnetopia’’ comme une construction intellectuelle qui nait d’une observation empirique qui va un peu à contre-courant des approches qui situent l’Afrique dans la périphérie des grands bassins du crime organisé.
Le génotexte, tel que nous pouvons l’observer, est à la fois fécond et révélateur à plus d’un titre. C’est en raison de cela que l’auteur Emile Joël Bamkoui a la tête haute les pionniers de la théorisation du crime organisé.
C’est peut-être aussi révélateur d’une part de la professionnalisation des Forces de Défense camerounaise, et d’autre part de l’éclosion au sein de l’élite de cette structure dévouée corps et âme à la sauvegarde du Cameroun, de la montée en puissance de la pensée scientifique et stratégique contextualisée aux enjeux de défense et de développement tel que nous l’impose le capitalisme mondialisé et galopant dans sa configuration du siècle présent.
Dans le même ordre d’idées, l’auteur vient contribuer à enrichir et asseoir définitivement le métalangage des sciences sociales, notamment de géopolitique, relations internationales et criminologie, avec le néologisme crimnetopia.
La deuxième partie herméneutique dévoile une signifiance saillante des enjeux des groupes criminels organisés, à savoir : le contrôle du pouvoir ; l’influence des instances décisionnelles ; la prise du pouvoir.
Comme le sémiologue et philosophe Charles Sanders Peirce, procédant en son temps à l’interprétation des praxis sociales, l’auteur s’appuie sur cette démarche, aussi rigoureuse soit elle, pour décliner le collier voire dérouler la batterie de mesures prospectives qui débouchent à la formation d’une unité de police spécialisée interconnectée.
A travers cette solution, le Colonel Emile Joël Bamkoui se positionne comme un citoyen des nations soucieux de l’émergence à court terme des pays au sud du Sahara, et particulièrement du Cameroun.
Il n’est pas moins important de relever la cohérence et la cohésion qui caractérisent la construction de la pensée dans cet ouvrage. D’où cette inspection de son ancrage théorique.
A ce stade, il ne sera pas étonnant de voir une certaine instance réceptrice reprocher à l’auteur son « éclectisme » s’il en est un, à convoquer des champs scientifiques non pas divers, il faut le préciser, mais variés.
Cet usage dans le cadre de l’ouvrage convoqué est un choix imposé et admis dans les analyses géopolitiques, particulièrement dans sa branche française.
Aussi, faut-il le rappeler, l’objet de l’étude, le crime organisé et la corruption constituent des problématiques auto-centriques aux sciences sociales. Ce qui n’épargne pas la géopolitique, les relations internationales, la sociologie, la criminologie et même le droit à la fois.
C’est donc ce maillage savamment agencé et ajusté par l’auteur, qui voudrait que l’ouvrage soit reçu, mieux comme un construit interdisciplinaire qu’un construit transdisciplinaire ou pluridisciplinaire.
Le texte a une signification double et complexe, rappelle le lettré italien Umberto Ecco, dans lector in fabula (1979).
L’auteur pour donc remédier à ce souci de réception sus-évoqué, minimalise la tension pouvant survenir à la suite du pacte scriptural entre lui l’auteur, et le lectorat varié.
A cet effet, il réalise une fois de plus un saut qualitatif à partir de l’alternance du matériau scientifique mis à sa disposition pour mieux concilier les différents niveaux de langage à savoir Acrolectal, Mésolectal et basolectal, pour enfin offrir à la réception de l’ouvrage un style digeste et agréable à lire.
Ainsi dit, l’ouvrage, que dis-je, le chef d’œuvre du Colonel d’Emile Joël Bamkoui, au-delà de sa scientificité éprouvée et attestée, est aussi un tout global sensuel de par le plaisir qu’il confère à son immense et potentiel lectorat.
Comment ne pas à ce stade, raisonnablement penser au théoricien littéraire Roland Barthes dans le plaisir du texte (publié aux Éditions du Seuil, 1973) lorsqu’il postule péremptoirement : ‘’il faut affirmer le plaisir du texte contre les indifférences de la science et le puritanisme de l’analyse idéologique, et affirmer la jouissance du texte contre l’aplatissement de la littérature à son simple agrément’’.
Voilà pour vous livrée, l’économie de ma modeste réception de cet ouvrage de l’auteur Émile Joël Bamkoui.
J’espère pour nous tous ici présents que ce sera, pour paraphraser Ferdinand Brunetière (dans ‘’Sermons choisis de Bossuet’’), ‘’le commencement du bon goût que d’aimer à lire un beau texte dans une belle impression’’.
Quid de Frantz Fanon, qui dans son dernier ouvrage (Les damnés de la terre), publié quelques jours avant sa mort aux Éditions Maspero à Paris, 1961, postulait avec force : ‘’Chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir’’.

En choisissant d’éclairer les décideurs, les chercheurs et universitaires, bref, les citoyens sur la question fort sensible de la corruption en Afrique Subsaharienne : Enjeux géopolitiques et sécuritaires d’une économie transnationale, l’auteur, le colonel de Gendarmerie Emile Joël BAMKOUI est en plein dans l’accomplissement de sa mission. Une mission sacrificielle au service de la Nation, conformément à l’engagement dans les Forces de Défense, une mission sacerdotale au service de la domestication, de l’enracinement de de la vulgarisation de la science au sein de la communauté de Défense, en phase avec le progrès et le développement du Cameroun.
C’est ainsi donner raison au Chef de l’Etat, Chef des Armés, Son Excellence Monsieur PAUL BIYA, qui, dès les années 2001, avait engagé la grande réforme de professionnalisation et d’adaptation de Forces de Défense camerounaises aux enjeux du 21ème siècle, le siècle de toutes les menaces, le siècle de tous les défis.
Une décennie plus tard, dans son Adresse à la Nation le 31 décembre 2013, le Chef de l’Etat, abordant les problématiques impératives de développement basé sur la contribution de tous dira : ‘’Je ne vous demande ni sueur, ni sang, ni larmes, mais seulement de vous engager sans réserve dans cette nouvelle phase de notre grand dessein national’’.
Mon Colonel, Colonel Emile Joël BAMKOUI, vous semblez l’avoir bien compris. Ce qui aura justifié et continue de justifier notre présence à tous ici.
Votre chemin est certes long et laborieux, mais prenez à cœur ce conseil de NELSON MANDELA, s’adressant aux hommes qui ont choisi de travailler, de travailler dur : ‘’Un homme en chemin vers un objectif qui le passionne et qu’il sait juste est insensible à la fatigue et invulnérable à l’échec’’.
Bon vent à votre ouvrage, à votre œuvre ici décortiquée./-“

Tags: AfriquecamerouncorruptionDIVCOMJoel Emile BamkouilivremindefSemil

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