Tout est parti d’un communiqué daté du 12 janvier 2022 signé de Madame le Ministre délégué à la Présidence de la République en charge du controle supérieur de l’Etat.Dans ce communiqué,la ministre Rose Mbah Acha mobilisait à nouveau la “Brigade Spéciale de controle et de vérification dans le cadre des opérations relatives à la gestion des actifs résiduels des ex-entreprises publiques.17 acquéreurs d’immeubles batis ou non-batis(2006 et 2021)ont par conséquent été convoqués par les service du Consupe.Les intéressés,personnes privées et entreprises étaient censées ,d’après le communiqué de Madame le Ministre Rose Mbah Acha,de présenter les documents et pièces justifiant leur acquisition.Ce nouveau développemnt faisait suite à la suspension de signature décidée par le Consupe,à l’encontre de l’huissier Lazare Atou,conformément aux dispositions aux dispositions de l’article 8 alinéa 2 du décret du 05 mars 1997,sur les missions mobiles de vérification , et après de graves irrégularités constatées dans la gestion des actifs résiduels des entreprises publiques dont il avait la charge depuis 2006.Faits potentiellement constitutifs d’irrégularités de nature à porter un préjudice grave et irréversible à la puissance publique, indiquait alors Madame le Ministre du controle supérieur de l’Etat dans l’une de ses précédente sortie.
Mais,dans cette affaire où les inspecteurs d’Etat étaient poussés dans une logique de représailles de leur hiérarchie,le Secrétaire général de la présidence de la République,les avocats du cabinet Atou ont égrené une longue et interminable liste d’actes irréguliers posés par les trois inspecteurs d’Etat du Cameroun,lors de cette mission qualifiée aujourd’hui de fictive,qui n’aura accouché que d’une souris.Le public qui aura été harcelé pendant de longs mois par les soi-disantes malversations du cabinet Atou attend toujours,selon les dires des avocats du plaignant.
Dans la liste non exhaustive de ces actes irréguliers,on cite la violation de la loi de 2018 qui précise le domaine de compétence du CONSUPE,l’absence d’une décision du Président de la République vu la qualité d’organisme privé du Cabinet Atou.
Plusieurs fois attendu au Tribunal de Première Instance de Douala Bonanjo depuis le mois de mai 2022,à la suite d’une citation directe introduite par le Cabinet Atou,contre ceux-ci pour abus de fonction,fabrication de preuves,coalition contre les lois,complicité d’outrage à témoin,diffamation et violence,les trois inspecteurs d’Etat du Cameroun risquent des privations de liberté et de lourdes sommes d’amende à payer de leur salaire respectif.
Approché,le plaignant n’entend pas se laisser faire face à cet acharnement téléguidé du Ministre délégué à la Présidence,chargé du controle supérieur de l’Etat.
En rappel, scellés depuis le 05 novembre 2021 sur ordre du CONSUPE, les comptes du Cabinet Conseil ATOU avaient été réouverts le, 29 novembre 2021, après une audience tenue au Tribunal de Première instance ( TPI) de Douala – Bonanjo. Le TPI Douala Bonanjo ordonnait ainsi la mainlevée de la mesure de blocage des comptes bancaires du Cabinet Atou,mesure prise par le CONSUPE. Les juges avaient estimé que les mesures du CONSUPE tant la suspension de signature que le blocage des comptes bancaires constituaient des voies de fait CARACTÉRISÉES. Le Tribunal aavait condamné le CONSUPE aux dépens, distraits au profit du cabinet ATOU.
Pour plusieurs observateurs, c’est le renchérissement de la valeur des actifs des ex – ONCPB, ONPC et REGIFERCAM qui, est à la base de la cabale contre Lazare ATOU, l’Administrateur Général du Cabinet éponyme. Après la fin des liquidations des ces ex – sociétés à capitaux publics en janvier 2006, le Cabinet révèle les actifs résiduels, et ces derniers sont évalués à 65 milliards francs CFA. Et depuis lors, le Cabinet Conseil ATOU qui du reste jouit d’une expertise avérée en la matière, estime aujourd’hui à 285 milliards francs CFA, la valeur des actifs résiduels des ex -sociétés d’État citées plus haut.
Toute chose qui aux dires de certains observateurs, suscite la convoitise financière boulimique de Ferdinand NGOH NGOH le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République qui instrumentalise alors les moyens de l’État, pour assouvir sa boulimie financière sans limite.